L'Atelier de Nounée Gharibian Bigot et Arman Saribekyan
“Nous avons choisi de proposer un texte commun pour les deux ateliers, à Erevan et à Gumri : “Hiroshima mon amour” de Marguerite Duras. Le choix de cette œuvre se justifie par notre désir de faire connaître le style rare de Duras, et ce texte en particulier, qui n’est pas à proprement parler un texte théâtral. Initialement écrit comme scénario pour le film d’Alain Resnais ce texte à grande valeur littéraire dépasse le rôle d’un simple script. L’écriture de cette œuvre est singulière. Duras disait : « Pour moi, “Hiroshima” est un roman écrit sur pellicule». Le texte garde en effet «les traces» du langage filmique, sous forme de didascalies détaillant les images présentes dans le film. Ce procédé d’écriture permet de travailler à la fois sur la narration, les dialogues, mais aussi sur les scènes de groupe.”
Les mots d’Arman Saribekyan
« On a réussi à leur transmettre l’espoir, leur donner l’envie d’être exigeant, attentifs au détail, attentifs les uns envers les autres, qu’ils prennent conscience du moment présent. Le retour des élèves a été tellement positif et enthousiaste qu’il nous a mis du baume au cœur pour guérir les petites blessures que nous avions».
L'Atelier d'Anne Consigny et de Sandrine Fourlon
Novembre 2022
“Pour introduire le travail avec les stagiaires je voudrais faire un tour d’horizon rapide sur les différentes méthodes de travail que j’ai croisées:
Celle née de « la formation de l’acteur » de Stanislavsky qui a permis à Lee Strasberg de créer « sa » méthode de l’Actor Studio, sur la mémoire affective et sensorielle.
Celle de Louis Jouvet, qui consiste à dire le texte le plus à plat possible pour laisser venir, laisser apparaître les intentions de l’auteur.
Celle de Brecht qui serait plus comme une interrogation qu’on mettrait à chaque fin de phrase pour en interroger le sens en le prononçant.
Comme une canne blanche ou un chien pour un aveugle, ces méthodes peuvent être des guides pour les acteurs, mais comme pour les non-voyants ni la canne ni le chien ne peuvent remplacer le cœur de celui qui le suit, par « cœur » j’entends la personnalité, la perspicacité, l’écoute, l’attention, la concentration naturelle de celui qui les suit.
Et c’est à ce cœur que je m’intéresse et que je souhaite amener les participants à s’intéresser. Un acteur est un interprète du monde et c’est sa vision du monde qui va apporter quelque chose ou ne rien apporter, conduire son public vers une vision une connaissance du monde qu’il espérera être nouvelle et belle et bonne. Pour pouvoir faire passer ces messages que sont ses visions du monde, il y a des règles basiques comme pour un sport, par exemple pour nager, il faut apprendre à coordonner ses bras et ses jambes. Mais ces règles basiques doivent être travaillées depuis le début de sa carrière d’étudiant jusqu’à la fin de sa carrière d’acteur, comme des gammes pour un pianiste. Nous chercherons à les définir et les appliquer sur des répliques toutes simples que nous trouverons ensemble. Je suis heureuse de ce travail à venir qui va me permettre de transmettre à ces jeunes gens une idée du chemin qui les attend. J’espère les amener à se poser les questions qui j’espère les aideront à continuer à progresser encore et toujours.”
Les mots de Sandrine Fourlon :
« J’ai adoré ce moment de travail en Arménie dans le cadre de l’Atelier d’Art dramatique franco-arménien. Je remercie sincèrement Serge Avedikian d’œuvrer avec intelligence et conviction pour qu’un tel projet, fédérateur de rencontres humaines et artistiques, puisse exister ».
L'Atelier d'Yveline Hamon et d'Ewa Lewinston
“Nous devons poursuivre un double objectif : améliorer le niveau du jeu dramatique et améliorer le niveau de la langue française. Il faut nous efforcer à ce que cela devienne une seule et même démarche.
La langue, quel que soit son niveau, ne doit pas faire obstacle à l’expression de l’acteur. Il faut qu’il sache donner sens à son expression quand le mot lui fait défaut.
Apprendre à jouer au-dessus du texte et ne jamais dépendre le lui. Trouver un fil d’interprétation sans se noyer dans les paroles. Utiliser le texte sans en faire un bouclier․
Nous allons nous servir du vers français, alexandrins classique et romantique, pour en faire un outil de la liberté de l’acteur.En jouer de toutes les manières.”
Les mots d’Yveline Hamon :
« Avec beaucoup d’émotions et beaucoup de plaisir. J’ai rencontré des gens formidables. La vie d’ici fait qu’ils doivent cumuler plusieurs métiers et sauter de l’un à l’autre dans la même journée. C’est plutôt intense et magnifique en même temps. Ils sont très motivés. Une grande leçon d’humilité aussi. Ils ont beaucoup travaillé ensemble en se mettant au service les uns des autres. Une sorte de mini travail collectif dont j’espère qu’ils retireront des envies ».
Les mots d’Ewa Lewinston :
«Ce qui est aussi formidable, c’est leur souplesse : quand on leur demande quelque chose, ils le font à fond, il n’y a pas de réserve. Ils sont toujours prêts et il y a un grand engagement et beaucoup de sérieux ».
L'Atelier de Tamara Stepanyan
et de Levon Minasyan
“Le travail d’acteur sur un plateau de tournage audiovisuel est bien différent de celui d’une scène de théâtre.
Ce court module de formation de 5 jours permettra aux acteurs non expérimentés de se retrouver dans une situation de tournage réel et d’acquérir la technique nécessaire aux jeux d’acteur et d’être à l’aise devant la caméra.”
Les mots de Levon Minasyan :
« Tourner un film dans l’enthousiasme général est toujours une chose amusante et agréable. Les jeunes acteurs se sont donnés au maximum dans les exercices. Ils ont compris les difficultés, les particularités et les pièges que peut rencontrer l’acteur sur un plateau de tournage, mais aussi le plaisir qu’il peut éprouver après une prise ou une séquence réussie. La preuve ultime en a été la projection sur grand écran des exercices filmés. Les comédiens ont pu voir l’accomplissement de leur travail. Certains se sont vus à l’écran pour la première fois. L’euphorie était à son comble ! ».
L'Atelier de Thierry Thieu Niang et d'Eric Leconte
“Nous allons chercher des états complices et complémentaires de corps, travailler sur la concomitance de l’écoute sensible en présence et du mouvement, de l’attention et du soin à l’autre et sa réciprocité.
Être avec. Ici et maintenant.
N’est-ce pas cela que nous cherchons dans nos métiers, dans l’art en général et en particulier ? Un hommage au multiple et au singulier, à l’insaisissable de ce qui nous construit, nous agrandit ?
Je crois en ces lieux publics – les théâtres, les cinémas, les musées, les bibliothèques – où l’on peut partager avec le plus grand nombre des émotions, des pensées, des réflexions et ainsi contribuer à la question démocratique, politique. C’est là où j’ai pu rencontrer des gens qui ne me ressemblent pas : des gens de tous les milieux, de toutes les classes sociales, de toutes les cultures et d’histoires de vie différentes. C’est là dans ces lieux, mais aussi dans les jardins, les écoles, les hôpitaux que nous pouvons échanger, mettre en commun nos récits, nos imaginaires et nos gestes.
Apprendre le vivant. C’est le connaître, l’éclairer, l’agrandir, le nommer, l’observer, l’écouter, le regarder, l’étendre, le mélanger, le nourrir, le soigner, le réparer, le chanter, le danser, l’écrire et l’aimer : le vivant comme un synonyme du mot vie. Danser c’est marcher, courir, c’est aussi tomber et se relever : il faut alors se remettre en marche, muscle à muscle, vertèbre par vertèbre. Il faudrait même que ce soit un vrai geste commun – on pourrait dire alors : faisons ensemble et en même temps! Au présent ! Un geste simultané, qu’on ait 8 ou 80 ans pour nous remettre nous tous dans notre époque, et ensemble.
Georges Didi Huberman écrit : “Dès qu’il y a un soulèvement, il y a des émotions. Et pour qu’il y ait soulèvement, il faut un partage d’émotions !”. Un enfant. Une personne âgée. Un adolescent. Un détenu. Un malade. Un exilé. Un migrant.
Travaillant autant auprès d’artistes lyriques, dramatiques, chorégraphiques, collaborant avec des musiciens, plasticiens, écrivains et philosophes, j’ai très vite allié à mes projets de création et de transmission d’autres professionnels comme des jardiniers, paysagistes, gardes-forestiers, cuisiniers, enseignants et éducateurs, infirmiers et médecins, architectes, étudiants et retraités, enfants et seniors pour un partage horizontal, en rhizome.Quand on travaille avec des personnes, des petits et des grands, amateurs et professionnels, connus et inconnus, toutes ces questions relatives au mouvement du corps, de tous les corps du monde, nous ne pouvons qu’être tous concernés. Car c’est dans le mouvement de nos différences, dans l’écoute sensible de chacun.e et tous que nous pouvons inventer ce moment, ce commun : Être avec. Faire avec. Travailler ensemble. Habiter le monde comme la salle de répétition, la salle de classe, le plateau du théâtre, les gymnases et salles des fêtes, les allées des jardins. Nous serons des sentinelles aux cœurs battant, dans les broussailles, dans le noir et la lumière, observant celles et ceux qui nous observent pour retenir ensemble l’humanité dans les filets du monde et dans les bras de nos rêves.
Je me réjouis de vous rencontrer et d’inventer ensemble un mouvement, ici et maintenant !”
Les mots d’Eric Leconte :
« Ce que je souhaitais transmettre aux stagiaires c’est une introduction à la mécanique de la langue française, de sa matière, de sa structure et des outils dont dispose le poète ou l’auteur, au théâtre, pour nous permettre de partager sa sensibilité, sa pensée. Il ne s’agissait pas tant d’apprendre à bien parler français pour pouvoir jouer dans cette langue mais de comprendre comment elle fonctionne »
Les mots de Thierry Thieu Niang :
« L’expérience a été belle, intense et généreuse ! Les deux groupes de comédiens, à Gyumri et Erevan ont été présents au travail proposé, ouverts aux propositions, aux ateliers de recherche chorégraphique et aux exercices d’improvisation ou de composition spontanée. Ils ont montré un intérêt et une assiduité constante, une énergie de groupe renouvelée chaque jour, un investissement de chacun et chacune et une dynamique incroyable des corps en mouvement au présent des présences »
Restitution finale, conduite par Michel Bernard
“Lorsque Serge Avedikian m’a contacté il y a plusieurs mois pour me parler de l’Atelier d’Art Dramatique Bilingue qu’il a créé et anime depuis deux ans, il m’a d’abord proposé d’animer un session de travail avec les artistes à Erevan et Gumry (Arménie). Plusieurs formateurs/formatrices ont déjà développé de nombreux aspects de la formation théâtrale (le corps, la voix, le texte classique, l’improvisation,…) et de l’acteur (le personnage, l’acteur face à la caméra…). Ces formateurs sont des acteurs/actrices bien connu(e)s du monde théâtral français (Anne Consigny, Eva Lewinson, Eric Leconte,Sandrine Fourlon, Yveline Hamon, Thierry Thieu Niang, Tamara Stepanyan,…).
Puis est venue l’idée de faire une soirée exceptionnelle à Erevan qui mettrait en évidence les acteurs/actrices de la fin de ce cursus. Des contacts ont été pris avec la Fondation Boghossian (Villa Empain) à Bruxelles et Louma Salamé a directement porté un vif intérêt pour la possibilité de «monter» quelque chose à Bruxelles. Ce fut l’objet d’une première demande auprès de WBI (théâtre) mais qui a été refusée.Ce «quelque chose» a pris une autre direction avec les semaines qui se sont écoulées : en effet, je propose de mettre en scène une création autour des textes courts et peu connus de Samuel Beckett. D’où le titre qui est un jeu de mots entre «En AttendantGodot» et «Ô les Beaux Jours» (deux grands classiques de Beckett).
Je veux directement inscrire cette création dans un théâtre déambulatoire, une promenade dans l’univers de Beckett, promenade dans les lieux de représentations. Inscrire le théâtre dans d’autres ressources visuelles que celles du frontal. Il me semble aussi important que devant l’actualité politique et économique arménienne, Beckett soit l’auteur à monter. Rappelons que le théâtre de l’absurde (concept inventé par Martin Esslin regroupant des auteurs comme Boris Vian, Adamov, Ionesco, Genet, Pinter et Beckett) prend en compte le désenchantement du monde, décrit un monde désabusé où les êtres vivent dans la quête d’un quelque chose mais ne savent pas quoi. Le fameux Godot que l’on attend et qui ne vient jamais. Ces auteurs ont une écriture qui montre l’absurdité de l’existence et ce avec une langue et des situations qui en marquent le caractère profond.
Les textes courts de Beckett permettent d’inventer d’après des consignes strictes des«tableaux», des «sources d’épuisement» (comme le dit Gilles Deleuze). D’imaginer le déploiement d’une stratégie théâtrale qui réduit la parole à sa stricte nécessité et qui incarne des images d’êtres livrés à leur absurdité. C’est l’écriture d’une dystopie, ô combien contemporaine, de proposer un théâtre hors de son carcan narratif. Il ne s’agit plus de raconter une histoire mais de tresser les incertitudes de l’être humain. Les silences, les répétitions, les regards, les corps qui refont toujours la même chose (ou le même itinéraire) sont des signes de cette inconcevabilité de la vie.
Rappelons que ce théâtre de l’absurde apparaît au moment où s’effondre les grands«récits» (idéologiques, religieux, politiques). On le sait depuis Godot, la seule chose qui nous constitue c’est l’attente. C’est cette attente qui nous constitue comme être humain. Attendre qui? Attendre quoi?
A l’heure des conflits, des inflations galopantes, des incertitudes mondiales, du climat qui boîte… le théâtre de Beckett arrive comme le reflet de ce «sinistre» présent.
Les acteurs et actrices seront dans ce processus, outre les actants, mais aussi les inventeurs de leur visuel. Ils inventeront leur espace (scénographie) et leur temporalité (quand et comment dire le texte ou les mots). Et ceci dans des coins des théâtres ou de la Villa Empain, comme on laisse aller son regard dans un voyage muséal, comme ils construiront des peintures théâtrales.
Michel BERNARD (Janvier 2023)”
Les mots des stagiaires / participants
-
Mher Alabegyan«Un endroit où nous nous sommes débarrassés de beaucoup de nos peurs. Nous avons recherché, vu et trouvé de nombreux nouveaux formulaires, outils et types sur nous-mêmes et pour notre métier. Je pense que chacun de nous a découvert de nouvelles choses dans sa forme et son contenu... bref, il y a beaucoup à dire sur cet atelier très proche et familier... sans parler des maîtres, chacun est différent, inexplicablement agréable, et le plus important, tout fut à propos de l'art... ».
-
Tatève Hakobyan«Pendant tout l'atelier, 11 artistes sont venus nous rappeler que le monde est très grand et, quand on rêve, il faut franchir les frontières et aller beaucoup plus loin... Parce que c'est possible, parce qu'ils en sont l'exemple. 1 semaine et 1 artiste comme une expérience, Cela signifiait découvrir un nouveau monde et dire rapidement au revoir à celui qui nous le découvrait, mais garder toujours son monde en soi. J'ai 11 grandes et merveilleuses planètes dans mon cœur. Merci.»Read more...
-
Harout Beg-Vanyan« Atelier d’art dramatique bilingue » avait organisé de nombreuses ateliers intéressantes pour les stagiaires. C'était très intéressant de travailler avec plusieurs artistes, chacun d'eux a transmis son expérience aux participants dans sa façon intéressante de travailler. C'était très important et bon de travailler avec différents artistes et d'apprendre quelque chose de nouveau de chacun et de connaître de nouveaux formats de création.« Atelier d’art dramatique bilingue » avait organisé de nombreuses ateliers intéressantes pour les stagiaires. C'était très intéressant de travailler avec plusieurs artistes, chacun d'eux a transmis son expérience aux participants dans sa façon intéressante de travailler. C'était très important et bon de travailler avec différents artistes et d'apprendre quelque chose de nouveau de chacun et de connaître de nouveaux formats de création.»Read more...
-
Sona Kankanyan« J'ai postulé à l'Atelier à une étape professionnelle très difficile, pleine de déceptions pour moi, et j'avais grand espoir que cela deviendrait un nouveau départ pour moi. Et ça l'est devenu... Ce furent des mois de découverte de soi, de courage, de persévérance, de liberté, d'amitié et d'essais constants de nouvelles choses. Les artistes ont tous été spécialement sélectionnés, professionnels, avec un type et un style de travail unique, ce qui a rendu les défis qui nous ont été adressés au cours du processus encore plus intéressants. Et c'est grâce à eux qu'une atmosphère très importante s'est créée : regarder un collègue non pas comme un concurrent, mais comme un partenaire, un coéquipier, ou comme disait Arman Saribekyan, penser que l’autre marche sur une corde et qu’il faut être attentif pour qu’il ne tombe pas brusquement. Il y avait un grand amour dans tout ce projet, l'un pour l'autre, pour le travail, pour les pays, pour les cultures. Je vais certainement continuer sur ce chemin. Mes remerciements infinis, amour et manque à tous.»Read more...
-
«Un endroit où nous nous sommes débarrassés de beaucoup de nos peurs. Nous avons recherché, vu et trouvé de nombreux nouveaux formulaires, outils et types sur nous-mêmes et pour notre métier. Je pense que chacun de nous a découvert de nouvelles choses dans sa forme et son contenu... bref, il y a beaucoup à dire sur cet atelier très proche et familier... sans parler des maîtres, chacun est différent, inexplicablement agréable, et le plus important, tout fut à propos de l'art... ».Mher AlabegyanVoir plus
-
«Pendant tout l'atelier, 11 artistes sont venus nous rappeler que le monde est très grand et, quand on rêve, il faut franchir les frontières et aller beaucoup plus loin... Parce que c'est possible, parce qu'ils en sont l'exemple. 1 semaine et 1 artiste comme une expérience, Cela signifiait découvrir un nouveau monde et dire rapidement au revoir à celui qui nous le découvrait, mais garder toujours son monde en soi. J'ai 11 grandes et merveilleuses planètes dans mon cœur. Merci.»Tatève HakobyanVoir plus
-
« Atelier d’art dramatique bilingue » avait organisé de nombreuses ateliers intéressantes pour les stagiaires. C'était très intéressant de travailler avec plusieurs artistes, chacun d'eux a transmis son expérience aux participants dans sa façon intéressante de travailler. C'était très important et bon de travailler avec différents artistes et d'apprendre quelque chose de nouveau de chacun et de connaître de nouveaux formats de création.« Atelier d’art dramatique bilingue » avait organisé de nombreuses ateliers intéressantes pour les stagiaires. C'était très intéressant de travailler avec plusieurs artistes, chacun d'eux a transmis son expérience aux participants dans sa façon intéressante de travailler. C'était très important et bon de travailler avec différents artistes et d'apprendre quelque chose de nouveau de chacun et de connaître de nouveaux formats de création.»Harout Beg-VanyanVoir plus
-
« J'ai postulé à l'Atelier à une étape professionnelle très difficile, pleine de déceptions pour moi, et j'avais grand espoir que cela deviendrait un nouveau départ pour moi. Et ça l'est devenu... Ce furent des mois de découverte de soi, de courage, de persévérance, de liberté, d'amitié et d'essais constants de nouvelles choses. Les artistes ont tous été spécialement sélectionnés, professionnels, avec un type et un style de travail unique, ce qui a rendu les défis qui nous ont été adressés au cours du processus encore plus intéressants. Et c'est grâce à eux qu'une atmosphère très importante s'est créée : regarder un collègue non pas comme un concurrent, mais comme un partenaire, un coéquipier, ou comme disait Arman Saribekyan, penser que l’autre marche sur une corde et qu’il faut être attentif pour qu’il ne tombe pas brusquement. Il y avait un grand amour dans tout ce projet, l'un pour l'autre, pour le travail, pour les pays, pour les cultures. Je vais certainement continuer sur ce chemin. Mes remerciements infinis, amour et manque à tous.»Sona KankanyanVoir plus